Hélène resta Hélène, ce que de toutes façons elle savait faire de mieux.
Fabien Remblier.
Hélène et les sitcomologues : Le triomphe ?
En ce début d’année 2012, quelques mois avant la fin du monde annoncée, Hélène revient pour un double concert à l’Olympia. Les sitcomologues se devaient d’être présents pour ces grands moments « AB ».
Annoncés par une partie de la presse comme le bide de l’année, l’équipe de JLA est finalement obligée de brader ses prix (excessivement chers par ailleurs, les prix pouvant grimper jusqu’à la modique somme de 80 euros !) mais la magie va opérer. Jean-Luc Azoulay exulte dès le premier concert sur son facebook : « Triomphe pour Hélène ! Tout va bien ! »
Le lendemain, JLA enfonce le clou et envoie quelques piques à ses ennemis du Parisien : « Deux soirs de triomphe pour Hélène à l’Olympia ! Hélène magnifique, salle en délire ! C’est vrai qu’il y avait des places vides en haut des balcons… Mais ceux qui ont écrit ça n’ont pas vu que les gens qui les occupaient étaient tout simplement descendus pour voir Hélène de plus près… C’est vrai qu’IDF1 sponsor du spectacle à distribué 200 places gratuites aux gagnants de ses concours mais c est le cas de tous les spectacles… en revanche tous ceux qui étaient là on constaté que c’était un triomphe et les autres pourront le vérifier très bientôt sur IDF1 ! »
De notre côté, quelques sitcomologues se sont portés volontaires pour aller au front. Revue de concerts avec trois sitcomologues pour trois visions de l’événement :
Hélène et les bisounours, le rang 22 et le drôle de concert
Quand je suis arrivée à l’Olympia je devais aller chercher mes invits au stand IDF1. La queue était longue… Alors je pense qu’en effet les places ne se sont pas bien vendues, mais cela n’a pas empêché de ramener du peuple, content d’être invités, et contents de voir Hélène en concert ! Isabelle II était devant à interviewer des gens, je crois que c’était pour les bonus du dvd (oui il y aura un dvd). J’ai croisé Dorothée en faisant la queue, puis elle est partie s’installer au balcon, elle a même été applaudie (mais moi, coincée en dessous du balcon, je ne l’ai pas vue faire coucou).
En arrivant enfin pour récupérer mes places, Angélique d’IDF1 (multitâche cette femme, et très sympa pour l’avoir côtoyée rapidement lors de ma figuration sur les Mystères de l’Amour) ne retrouve pas mon nom dans la liste. Tant pis, elle m’en donne une quand même (ouf !), me disant de me rapprocher si jamais (ce que je n’ai pas fait car j’évitais un peu plus les vraies groupies qui ont quand même payé le carré or pour venir… et j’ai eu raison car les premiers rangs se sont tous levés dès qu’Hélène est apparue). J’étais donc au 24e rang, à coté d’un père et sa fille (je parie que c’est le père le fan au départ) et d’un autre fan AB, très sympa cela dit.
« Jacky revient et nous fout la honte »
Pour la première partie j’ai noté les noms des gens histoire que vous sachiez ce que nous avons du supporter… euh admirer. Des gens qui ont du profiter de leur Olympia car ça risque pas de leur arriver une nouvelle fois… peut être ce soir à la limite. Jacky a introduit son show en mode nostalgie (eh toi je te reconnais tu regardais le Club Dorothée quand tu avais 5 ans !) et nous annonce qu’on va donc voir des talents d’IDF1 (si l’humoriste était d’un talent, je n’ose pas imaginer ce que faisaient les autres…). Premiers à passer, des illustres inconnus : Gloria (Muria ?) Gamma une fille et un gars visiblement très stressé d’être là. Le groupe chante deux chansons et puis repart. Jacky revient et nous fout la honte en nous proposant un quizz musical. Génériques de Premiers Baisers, Hélène et les Garçons, etc…, avec lequel tout le monde chante et gueule la réponse…
Une Alexandra (Alejandra), humoriste (enfin je crois…), vient raconter sa vie de chilienne. J’ai quand même parfois rigolé, j’avoue, mais quand c’est des jeux de mots pourris je rigole souvent. Puis une interview de l’interviewer masqué… n’étant pas spécialement fan du JJDA, j’ai pas trop aimé. Puis, il nous annonce Coralie (alias Angèle) avec son groupe. Elle chante bien mais j’ai pas accroché (une chanson avec un refrain : 1 2 3 4 5 Ornithorynque. Pardon ????) Et je dois dire qu’elle est beaucoup mieux physiquement qu’Angèle et parait un peu éloignée de son personnage (heureusement). On finit sur un « n’oubliez pas les Mystères de l’Amour demain », puis entracte.
Juste en face de moi, Rudy se lève (la flemme de chercher le nom de l’acteur, Lakshan Abenayake, NDLR) avec, oh (!), deux enfants, les siens sûrement (Rudy le personnage est peut-être asexué, mais Rudy l’acteur est loin de l’être !) Et là, au loin, je repère des flashs. Kicékicékicé ? Avec mon voisin on regarde, on voit alors Rémy des Musclés sortir de la foule, puis Christophe Rippert, avec les cheveux comme Luc, mais en plus beau. Christophe, suivi d’un mec qui avait désespérément envie de lui parler. Un grand moment de solitude. Mais les flashs subsistent ! On se rapproche et on voit donc Magalie Madison, enchaînant photos sur photos.
« Je lance un appel à la fille rang 22 place vers la 8/9 »
Tout le monde pousse et je réussis quand même à prendre des photos à l’aveugle. Je finis par déclarer forfait et je reviens à ma place. On voit ensuite Dorothée sortir des loges, mais juste à ce moment là les lumières s’éteignent, alors que la moitié des gens sont encore ailleurs. Et là j’ai assisté à un concert très particulier. Quand Hélène est arrivée, on était loin de l’ambiance de la première partie. Tout d’abord, tous les premiers rangs sont restés debout une longue partie. C’est devenu le souk, pendant tout le concert, des gens qui dansent derrière, des gens qui bougent à droite à gauche, qui viennent se rasseoir, puis repartent, etc etc.
Mais en même temps, pendant tout le concert nous sommes rentrés dans un autre monde, le monde des bisounours : « Hélène je t’aiiiiiiiiime !!! Moi aussi je vous aime » A la fin c’est un peu chiant. Surtout, et là je lance un appel à la fille rang 22 place vers la 8/9. Arrêtes de te lever toutes les minutes, ou de faire ton signe qui veut sûrement dire H comme Hélène (pouce, index et auriculaire levés), ça ne sert à RIEN ! Elle ne va pas te reconnaître dans la salle, et tu m’as fait chier tout le concert. Encore heureux, elle n’a pas crié. Hélène a commencé par, il me semble, « Sur mon étoile », puis a enchaîné sur « Hélène », chantée en cœur par tout le monde. Après, plusieurs chansons de son répertoire, du old ou du récent (citons entre autres, « Les rois d’aujourd’hui », « Méfie-toi des garçons », « Amour secret », « Les mystères de l’amour », « Le miracle de l’amour », « Pour l’amour d’un garçon », « Imagine », …) J’ai beaucoup aimé sa façon de présenter ses chansons, comme si elle racontait une histoire, elle intégrait en fait le titre de ses chansons dans une phrase puis commençait sa chanson.
« Après 15000 au revoir et des remerciements de quelques personnes, elle a fini par quitter la scène »
Sur une chanson je ne sais plus laquelle, elle a demandé aux filles de chanter, puis aux garçons. C’est là que c’était drôle. Autour de moi j’avais des garçons qui assumaient et chantaient à tue tête tandis que les autres regardaient et se cachaient de honte. Elle a fini par « Peut être qu’en septembre » puis par une autre (je crois car j’ai oublié). Elle est partie puis revenue pour rechanter « Hélène » avec nous (le public a été très réceptif en chantant sur quasiment toutes ses chansons). Après 15000 au revoir et des remerciements de quelques personnes, elle a fini par quitter la scène, on a pu apercevoir JLA en train de discuter à moitié visible sur la scène.
Pour résumer, il y avait beaucoup d’ambiance, Hélène a dit avoir le trac mais s’en est très bien sortie, même lorsque son musicien s’est planté (on a bien ri). Ça c’est pour les frustrés qui pensent qu’Hélène est une has been. On n’aurait pas dit hier soir. Tout n’était pas rempli mais ça a suffit à l’ambiance. Quand le rideau est tombé, certains sont allés dans les coulisses (ça, je ne sais pas comment) et nous on a du ressortir. Les flashs sont revenus. Kicékicékicé ? Là il y avait encore Magalie Madison. J’ai essayé d’avoir une photo avec elle mais elle était prise de partout, donc elle a du partir et je n’ai pas réussi à lui parler. Y’avait une dame avec sa gamine, « oh s’il vous plait juste une photo avec la ptite ». Bordel, elle en a rien à foutre ta gamine ! Elle n’a jamais vu Premiers Baisers à 4 ans ! Elle l’a eu quand même sa photo, maman va être contente… La petite ne va pas comprendre plus tard quand on lui sortira cette photo. Et de loin j’ai vu Benoît Solès, je l’ai même revu plus loin dans la rue. Ce mec est aussi sexy en vrai qu’à la tv. Il n’a pas besoin de photoshop lui. On nous a poussé vers la sortie, Isabelle II et son acolyte attendaient pour les commentaires pour le bonus du DVD. Je me suis cachée pour pas qu’elle vienne me demander, mais elle a du le remarquer quand elle s’est avancé vers moi j’ai tourné la tête et elle est partie.
Hélène, kermesse et Taxe Tobin
Le concert 2012 d’Hélène quel événement ! On commence l’année en beauté ! En première partie nous avons eu le droit à quelques « Talents » d’IDF1 (une chanteuse dont j’ai zappé le nom et une humoriste qui n’en n’a que le nom bien qu’elle m’ait fait un peu rire), il est à noter que les « Talents » n’étaient que des filles, puis Coralie Caulier, Angèle dans les « Mystères de l’amour », a enchaîné avec trois chansons de sa composition.
Jacky vêtu de rose Barbie nous a présenté les deux parties avec son humour des années Club’Do ; d’ailleurs pour lancer la seconde partie il nous a proposé un quizz musical ou music Quizz pour être plus dans le vent, dans lequel il fallait reconnaître le générique de « Premiers Baisers », d’« Hélène et les garçons », du « Jacky Show », des « Filles d’à côté » ou bien encore du « Miracle de l’amour ». Comme me l’a fait remarquer un sitcomologue présent au concert, ça imitait un peu l’ambiance kermesse avec de grands enfants entrain de brailler la réponse comme des idiots. Il a continué en faisant un remake de l’interviewer masqué du JJDA mais en plus lourd avec un choix entre une boule ou deux boules….de glace !
« Notre Hélène nous a chanté en tenant le micro toujours avec ses deux mains comme à son habitude, de peur de s’envoler ou de le laisser tomber par émotion »
Ensuite est arrivée sur scène une belle femme aux cheveux longs et blonds : Hélène, elle s’appelle Hélène. Notre Hélène nous a chanté en tenant le micro toujours avec ses deux mains comme à son habitude, de peur de s’envoler ou de le laisser tomber par émotion : « Je m’appelle Hélène », « Les mystères de l’amour », « Méfie-toi des garçons », « Le temps de nos 16 ans », « Parce que c’est toi », « Peut-être qu’en septembre » et plein d’autres dont une nouvelle qu’elle a écrite « Robin des Bois » chanson faisant référence à la taxe Tobin qui a d’ailleurs inspiré un ami pour un projet politique. Les chansons made in JLA sont plus entraînantes que celles composées par Hélène car plus intimistes mais ceci dit elle a un grand talent d’écriture.
Le public a été présent toute la soirée pour chanter avec elle, l’applaudir, et lui dire combien il l’aime. J’ai trouvé Hélène rayonnante, elle était vraiment à l’aise sur scène, elle chantait à merveille, bref on ne s’est pas ennuyé. Durant ces deux jours j’ai aperçu des célébrités made in AB telles que Rémy des Musclés, Dorothée, Christophe Rippert, Magalie Madison qui était assise presque devant moi, Benoît Soles, François Roquelin, Patrick Puydebat, Lakshan Abenayake, Sébastien Roch et bien sûr, Jean-Paul Césari qui accompagnait Hélène à la guitare. A la fin Hélène est revenue plusieurs fois sur scène saluer son public et ramasser toutes les fleurs et cadeaux, elle avait beaucoup de mal à nous quitter, on se serait cru en 1994 ! Je suis pressée de la revoir sur scène ou pourquoi pas une autre star AB ?
Esquisse d’une typologie de l’Hélèniste
Il aurait mieux valu une Magalie Madison ou bien un Christophe Rippert pour cette première partie. Au moins ça aurait eu plus de gueule, dans la lignée des stars AB déchues. Même si on s’en doutait déjà, le roi Azoulay a choisi de jouer la carte du : « Jacky Joke et ses bouffoneries ».
« Je trouve ça pathétique d’en être réduit à jouer des textes de Jean-François Porry à 60 et quelques berges »
Pas étonnant qu’il ait des problèmes auditifs quand on l’appelle dans son émission. Le mec est tellement gueulard qu’il a même pas besoin d’un micro, c’est dire… Il parle au public comme à de gros attardés, il se dandine comme un con pendant son quizz « génériques AB » et nous fait un remake de son JJDA avec son masque de cochon. Je trouve ça pathétique d’en être réduit à jouer des textes de Jean-François Porry à 60 et quelques berges. Surtout quand on a un humour aussi lourd que le sien et quand on passe son temps à gueuler au lieu de parler. Bref c’était plus le Jacky show mais le « Jacky Trow » !!
Passons à présent aux pseudos talents de la soirée. On commence par la new pop french selon JLA avec une nana à la guitare et au style bohème (qui vient du Mans comme Hélène) accompagné d’un guitariste genre Chico des Gispy King. Et ce refrain interminable à coup de « Babylone, babylone, babylone, babylone… » Je pense qu’avec un bon pétard ça aurait été plus supportable.
Le bide de cette première partie c’est sans conteste : l’humoriste chilienne du Jacky Comédie Club. Un humour basé sur des jeux de mots foireux. Elle surfe sur la vague des vannes sur les clichés culturels. Mais putain qu’est-ce qu’on s’en tape des clichés sur les latinos ! Sauf peut-être ceux des latinos de JLA dans « Les Vacances de l’amour ».
Coralie Caulier et son acolyte je dis non ! Puis c’est quoi ce blase de merde : Be Zoo ? Très peu pour moi le côté « nouvelle scène française » au trip zoologique. Un mix entre une Olivia Ruiz et un Bénabar à l’humour bobo lunaire. La petite Coralie elle fait les classes d’Armande Altaï avec ses Ouin-Ouin. On aussi eu le droit à un solo de chant lyrique de la part de la demoiselle à un moment. J’ai pas compris si ça s’adressait à un public d’enfants leur trip sur les animaux ou bien à des adultes…
« Le jeu est le même que celui d’Hélène Girard : un mélange surjoué de niaiserie et de bisounourserie »
Début de la seconde partie, le public est en émoi à l’idée de voir s’ouvrir le mythique rideau rouge sur celle qu’on appelle Hélène depuis 1992. Elle est là, décongelée pour l’heure et presque inchangée. Une longue « chevelure » blonde allant de paire avec son haut doré, et un pantalon noir taillé sur mesure. Ce sourire, cette petite bouille de jeune fille sage, ces yeux brillants « comme un phare dans la nuit. » On en oublierait presque ses 46 ans. Visiblement le maquillage est réussi, la magie opère et JLA a gagné son pari : je suis redevenue la petite fille de 6 ans que j’étais dans les 90’s. Contrairement à celle de Dorothée, sa voix chantée n’a pas changé, toujours la même. Hélène a sûrement dû arrêter les gros pétards qu’elle fumait dans la production oubliée de Luc Besson. Une chose est sûre elle n’a pas chômé avec les Gipsy Salesses king, les répétitions ont porté leurs fruits. Entre chansons AB et ses compos engagées-écolo, Hélène nous communique « son bonheur et sa joie de nous aimer si fort que ça… »
« Vers la fin du concert, Hélène remercie un certain Nicolas et un certain José de l’équipe technique. Pas besoin de rires enregistrés, les Hélènistes rient de bon cœur »
Comme pour Jacky Joke, on sent la plume de JLA à travers les transitions de la fille du Mans qui nous présente ses chansons. Le jeu est le même que celui d’Hélène Girard : un mélange surjoué de niaiserie et de bisounourserie. Mais les Hélènistes surkiffent et la sitcomologue que je suis aussi. Notons aussi qu’à certains moments Hélène laisse échapper ce rire de « space-cakeuse » qu’elle avait lors de ces fameux épisodes mythiques d’Hélène et les garçons. Vers la fin du concert, Hélène remercie un certain Nicolas et un certain José de l’équipe technique. Pas besoin de rires enregistrés, les Hélènistes rient de bon cœur. JLA avait sûrement prévu le coup.
Moment trash du concert: j’ai failli assassiner un Hélèniste à tendance follasse extrémiste: si si ça existe je vous assure ! Le concert venait à peine de commencer qu’il se retourne vers mon amie et moi avec un espèce de « CHUUUUUUUT! » qu’on entend plus généralement que dans la bouche d’un vieux bobo au théâtre Edouard VIII. Du coup je l’ai envoyé sur les putains de roses qu’il venait d’acheter à Hélène. Non mais ! Ça dandine vulgairement du cul pendant« Méfie-toi des garçons » et ça se la pète !
« L’Hélèniste extrémiste se croit tout permis. Il se lève, pousse les gens et tente d’atteindre le premier rang afin de donner son bouquet de fleur à Hélène. Un bouquet de fleurs qui lui aura sûrement coûté 30 euros »
Tout comme les Dor’autistes il faut savoir qu’il y a plusieurs types d’Hélènistes… Tout d’abord, l’Hélèniste modéré : Celui qui est ici pour kiffer le moment et rien d’autre. Qu’importe les railleries des collègues ou amis ANTI-Hélène. Il assume, pour lui Hélène est restée l’héroïne de son enfance. Il se positionne en général contre le « Casio Salesses de Lansay ». Et préfère accorder ses honneurs aux cordes acoustiques des compositions écolo et engagés d’Hélène.
L’Hélèniste bisounours : Celui qui fait des cœurs avec ses mains tout au long du concert. Celui qui brandit ses posters Star Club et Télé Club Plus datant de 1992. Son hymne à l’amour se caractérise le plus souvent par un : « On t’aime Hélène ! » à la fin de chaque chanson. Ce à quoi Hélène répond : « Moi aussi je vous aime », qui n’est pas s’en rappeler le titre de l’une de ses chansons.
Et enfin l’Hélèniste extrémiste : Ils sont peu nombreux comparés aux Dor’autistes mais ils existent. L’Hélèniste extrémiste se croit tout permis. Il se lève, pousse les gens et tente d’atteindre le premier rang afin de donner son bouquet de fleur à Hélène. Un bouquet de fleurs qui lui aura sûrement coûté 30 euros. Autre caractéristique apparente : il gueule au lieu de chanter. Il brandit son bâton lumineux comme un con en ayant rien à foutre de frapper les gens avec. Il se la raconte auprès de ses potes parce qu’il croit qu’Hélène lui a adressé un sourire et un clin d’œil.
Cette brève typologie nous conduit à nous intéresser à la réception des fans d’Hélène. A la quasi majorité, les fans ont aimé les deux concerts, avec une petite préférence pour celui de Samedi plus dynamique. Chez nos confrères du site des fans des aventures d’Hélène et les Garçons, le repaire ultime de l’Hélènisme, les réactions sont toutes positives. On peut y lire la belle chronique engagée d’un certain Jonathan, pur Hélèniste qui lui aussi semble croire qu’Hélène l’a vu pendant le concert : « Hélène nous voit, elle nous sourit en nous voyant, elle viendra souvent de notre côté en nous faisant des petits signes, sourire ou même en me montrant du toi pendant une chanson… On la sent heureuse, dans son élément, sur la scène qu’elle avait si hâte de retrouver et aussi son public fidèle qui elle le sait sera toujours là pour elle, pour l’applaudir, lui montrer son soutiens. »
« Je pense que les médias sont un peu dégoûtés que son retour soit un si grand succès. Ils avaient oublié qu’Hélène avait encore des fans malgré toutes ces années »
On ne voit pas le temps passer, le concert est déjà fini. Avec plusieurs amis, on avait acheté des roses, on lui offre, elle est contente, a du mal à quitter son public. Le concert se finit, on est triste, on se dit que s’est vraiment passé trop vite… Je garderais en image la venue de Dorothée et l’acclamation du Public pour elle, quand Hélène l’a remercié, j’en avais les larmes aux yeux car là au moins, les rumeurs sur le fait qu’elles ne s’entendent pas, qu’elles se détestent, toutes ces rumeurs ne sont que du vent… »
On le voit, les Hélènistes sont fiers de la réussite de leur idole, mais restent attentifs aux moqueries des médias, comme celles de Canal avec le Petit Journal de Yann Barthès (chaîne historiquement ennemie d’AB Productions). Une certaine Bobaby6343 a son idée sur la question et nous permettra de conclure sur cette belle note : « Je pense que les médias sont un peu dégoûtés que son retour soit un si grand succès. Ils avaient oublié qu’Hélène avait encore des fans malgré toutes ces années. »